PAPA RATZINGER FORUM Forum, News, Immagini,Video e Curiosità sul nuovo Papa Benedetto XVI

Au Vatican

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    pami100
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    00 02/03/2006 14:56
    Merci pour le vidéo/mp3s, Sylvie! [SM=g27824]
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    sylvie.france
    Post: 298
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    Utente Junior
    00 07/03/2006 18:30
    entrons au Vatican
    Comme si vous y étiez .....
    j'ai bien aimé
    Sylvie
    -------------
    www.lefigaro.fr/series_d_...G0125.html

    LES LIEUX DE POUVOIR
    le gouvernement central du Saint-Siège
    La secrétairerie d'État, aristocratie du Vatican

    Rome : de notre envoyée spéciale Sophie de Ravinel
    [15 juillet 2005]


    Etienne remonte l'avenue de la Conciliation, en direction de Saint-Pierre.
    Vêtu d'un costume sombre et d'une chemise à col romain, le jeune prêtre tente de se frayer un chemin parmi la foule de touristes qui, dès les premières heures de la journée, afflue vers le coeur spirituel, politique et historique de la chrétienté, vers la basilique et le musée du Vatican.

    Après avoir traversé la bruyante place Pie-XII, encombrée de taxis, de calèches pour touristes fortunés et de vendeurs d'objets souvenirs, il entre sur le territoire du Vatican et se glisse rapidement sous les colonnades de droite de la place Saint-Pierre pour rejoindre la Porte de bronze.

    Depuis cinq ans qu'il travaille pour le Saint-Siège, il ne lui est plus nécessaire de montrer sa carte.
    Un rapide salut aux gendarmes suffit.
    A l'extrémité des colonnades, une volée de marches lui permettra de passer les hauts battants recouverts de métal clouté : la frontière solennelle entre les royaumes de la terre et celui de Dieu.
    Autour de lui, la foule est bruyante, qui a patienté un long moment devant les portiques de sécurité.
    Certains rebroussent chemin, furieux d'avoir été interdits de visite dans la basilique en raison d'un short court ou d'un décolleté trop plongeant.

    Passé le seuil sacré, le silence s'installe.

    Les gardes suisses le saluent solennellement.
    Hallebarde en main, vêtus de leurs uniformes bouffant jaune rouge et bleu dont la légende attribue la conception à Michel Ange, ils restent impassibles sous les flashs des touristes postés quelques mètres plus bas.
    Benoît XVI compte redonner la première place à la garde, qui s'oppose régulièrement à la gendarmerie pontificale, dans le jeu quadrillé de la défense des lieux.
    L'ancien cardinal Ratzinger a demandé la présence de plusieurs gardes suisses en uniforme lors de son premier déplacement pontifical hors de Rome, à Bari.
    Un détail pour certains, un geste politique pour les observateurs de ce corps d'armée unique au monde qui refuse d'être cantonné au rang de folklore local.
    Au sein du Vatican, leur présence discrète est sans doute celle qui renseigne le mieux sur le tempérament, les habitudes ou les réseaux d'influence des employés. Fondée par en 1506 par Jules II, elle sera l'objet de toutes les convoitises médiatiques l'an prochain, à l'occasion de son 500es anniversaire.

    Le soleil n'entre pas dans le hall, sombre et solennel, où la fraîcheur saisit les visiteurs.
    Seuls les pas du père Étienne résonnent sur l'impeccable dallage de marbre qu'une armée d'employés s'emploie à faire briller chaque matin.
    Devant lui, le vaste escalier royal du Bernin s'enfonce somptueu sement dans les entrailles de l'appareil.

    A mi-chemin, il sait la présence, invisible d'en bas, de la statue de l'empereur Constantin sous laquelle est inscrite la célèbre devise : «In hoc signo vinces.» Par ce signe (la croix du Christ), tu vaincras.

    Étienne est un «diplomate de Dieu».
    A quarante ans, il fait partie de la secrétairerie d'État, l'aristocratie de ce gouvernement central du Saint-Siège. Issu de l'Académie pontificale, l'école des diplomates, il est même considéré comme un «prince» de cette noblesse dont le pouvoir s'est largement accru au cours du pontificat de Jean-Paul II. Étienne a été repéré à Rome où il avait été envoyé pour terminer son séminaire au sein d'une université pontificale.
    Après avoir été consulté par les responsables de l'Académie, son évêque a accepté – un peu à contre coeur – de consacrer cette brillante vocation à la diplomatie.

    Il se prive ainsi d'une force vive pour son diocèse qui compte désormais les entrées annuelles au séminaire sur les doigts d'une seule main. L'Académie, dit-on, aurait de plus en plus de mal à recruter.
    Le niveau s'en ressentirait. Cette année, on raconte même qu'un Italien, en fin d'étude, aurait menacé de passer dans les rangs de l'Église orthodoxe s'il n'était pas accepté dans ceux de la secrétairerie d'État...

    Dirigée par le cardinal italien Angelo Sodano, proche des soixante-dix-neuf ans, elle est beaucoup à la fois : l'équivalent du secrétariat général de l'Élysée et de Matignon, du Quai d'Orsay, de la place Bauveau, sans compter quelques services de Bercy.
    Elle ne représente pourtant qu'à peine plus de neuf pour cent du total des mille cinq cents employés du Vatican. Avec moins de cent quarante prêtres, religieux ou laïcs – dont une vingtaine de femmes, pour la plupart religieuses et secrétaires – elle est aussi censée coordonner les activités des vingt «minis tères», appelés dicastères, qu'il s'agisse des congrégations ou des conseils.

    Mais la situation s'est dégradée ces dernières années.
    La gérontocratie guette, la communication est minimale. Chacun travaille dans son pré carré. Étienne sait qu'il n'est pas le seul à espérer de vitales réformes structurelles. Il sait aussi que, dans son travail, lui est nécessaire, comme le disait saint François de Sales, «une tasse de science, un baril de prudence et un océan de patience». Une bonne dose d'espérance aussi.

    En 1990, lors d'un rassemblement du mouvement catholique Communion et Libération, le cardinal Ratzinger avait lancé un appel pour «évaluer la vraie né cessité de ces dicastères».
    «Il y a d'excellentes raisons de craindre que l'Église soit amenées à supporter trop d'institutions qui risquent de devenir comme l'armure de Saül empêchant le jeune David de marcher», affirmera-t-il encore en 1998, au cours d'une assemblée d'évêques venus d'Asie.

    Pour rejoindre son bureau, Etienne emprunte à droite dans le hall, le vaste escalier de Pie IX qui conduit à la place intérieure Saint-Damase.
    Le coeur du Palais est entouré de hautes façades ocre.
    Sous les arcades, les blasons des papes marquent le cours de l'histoire.
    Des verrières installées tardivement pour protéger les fresques des murs, brillent implacablement sous le dur soleil romain.

    Plusieurs voitures blindées s'y engouffrent bruyamment depuis la façade gauche.
    Une délégation présidentielle est attendue par Benoît XVI au troisième étage du palais, à l'opposé des bureaux de la Secrétairerie d'État.
    Rares sont les autorités politiques qui passent à Rome sans chercher à obtenir une audience pontificale ou à rencontrer l'équivalent du ministre des Affaires étrangères, Mgr Giovanni Lajolo, et donc à pénétrer dans les quarante-quatre hectares sacrés du Vatican.
    L'aura médiatique de la vénérable institution où le Bramante, Michel Ange, Raphaël ou le Bernin règnent en maître, n'est pas négligée.
    Il accroît encore l'autorité morale du Souverain Pontife.
    Devant la façade principale, un piquet de gardes et quelques gentilshommes de Sa Sainteté, dernier vestige des fastes d'antan, attendent patiemment de guider leurs hôtes vers les appartements du Pape.

    Après avoir traversé la place carrée, Etienne rejoint la «terza loggia», à la suite de la délégation.
    Certains d'entre eux, appareil photo en main, ne se gênent pas pour immortaliser la visite.
    Sur le sol, le marbre noir et blanc brille comme une patinoire.
    Des fresques délicates sont peintes sur les voûtes.
    A droite, en direction de son bureau, deux mappemondes de plus de cinq mètres de diamètre s'imposent aux regards.
    Elles ont été peintes à la Renaissance, en même temps qu'une série d'une vingtaine de cartes des principales régions du monde dont les cartons ont été fournis par le géographe français Etienne Dupérac.

    Etienne s'arrête devant la représentation de l'Italie et s'amuse de la description en latin vantant ce pays, «qui, de toutes les provinces, est la plus belle, la plus saine, la plus fertile, la plus riche en hommes, en doctrine (...) siège des pontifes de la religion chrétienne ainsi que refuge presque unique de la vertu».
    Rien n'a changé depuis cette époque.
    Les Italiens prétendent toujours à la domination au Vatican malgré une internationalisation de la Curie voulue par le concile Vatican II.
    Après une vague d'ouverture dans les années 70-80, le naturel est revenu au galop : sur les cinq têtes dirigeantes de la secrétairerie d'Etat, quatre sont italiennes.

    Dans la sorte de cloître entourant la cour Saint-Damase, le soleil parvient parfois à se glisser au travers des voilages qui protègent les précieuses peintures de la lumière.
    Une porte quasiment invisible de loin, marque l'entrée de la secrétairerie d'État.
    Dans le sombre vestibule sans fenêtre où travaillent des huissiers, quelques collègues échangent «sotto voce», en sourdine, dans une atmosphère feutrée.
    Au Vatican, on parle toutes les langues de la terre.
    L'universalité de l'Église ne se sent nulle part mieux qu'ici. Mais l'italien est le moyen de communication le plus simple. Le français a perdu son droit de séjour historique.

    Le latin survit. Les distributeurs de billets, au Vatican, possède une version latine.

    Quelques prêtres s'amusent aussi à fréquenter les rares sites Internet proposant des «chat» en latin, d'autres la météo ou encore les nouvelles internationales dans cette langue voulue vivante et qui fut longtemps la seule parlée entre ces murs.

    Sur la gauche d'Etienne, un couloir lumineux recouvert de ravissants Grotesques conduit à une large terrasse dominant la place Saint-Pierre ; sur sa droite, quelques salons de réceptions en enfilade accueillent les rares visiteurs extérieurs. Le style est indéfinissable, de mauvais goût, tendance baroque.
    Il emprunte devant lui la double porte toujours close, que nulle personne extérieure aux services ne peut franchir. Les premiers mois, il se perdait régulièrement dans le réseau de couloirs décorés des dons «artistiques» offerts aux papes, de vastes et hautes salles d'archives, de bureaux anodins, de paliers richement ornés et de recoins couverts de fresques. Un véritable gruyère, parfois un peu vétuste, dans lequel chacun est concentré sur sa tâche, qu'il appartienne à la «première section» chargée des affaires générales ou à la «deuxième section», chargée des relations avec les États.

    Un seuil unique n'a jamais été traversé par Etienne : celui de la «salle des chiffres».
    Il s'agit sans doute du bureau le plus sécurisé avec ceux de la banque du Vatican, l'IOR. Derrière la porte blindée munie d'un oeillet de surveillance, deux fenêtres fournissent une lumière suffisante aux trois employés, dont un laïc.

    Penchés sur les nombreux écrans informatiques, ils reçoivent et transmettent les dépêches cryptées en provenance des nonciatures, les ambassades, situées dans plus de cent soixante-dix pays. L'une des tâches des nonces consiste à faire remonter les précieuses informations récoltées auprès de la population que quadrille un réseau exceptionnel de centaines de milliers de prêtres, de religieux et de religieuses, de missionnaires laïcs ou non, dévoués corps et âmes.

    Dans son casier, Etienne trouve la dépêche d'un nonce basé en Asie. Des chrétiens ont été victimes d'une sévère vague de répression. Les victimes sont nombreuses. Un dossier doit être constitué en urgence sur le pays concerné dans lequel se rend justement un cardinal de la curie.
    Si les pressions diplomatiques ne suffisent pas, Benoît XVI pourrait intervenir publiquement sur cet événement. Un ultime recours, mais un recours dont personne ne néglige le poids.
    La secrétairerie d'État garde aussi la haute main sur la communication.
    Au détour d'un couloir, non loin des bureaux de la «Seconde section», le service media constitue chaque jour une revue de presse internationale très complète qui n'est pas censée passer les frontières du palais apostolique.

    Si Radio Vatican, tenue par les jésuites, ou le bureau de presse dirigé par Joaquin Navarro-Valls, tiennent à leur indépendance, la secrétairerie d'Etat surveille étroitement le contenu du journal officiel du Vatican, l'Osservatore Romano. Elle signe parfois des articles.
    Mais seuls les initiés repèrent les trois étoiles à la fin d'un éditorial non signé, qui trahit son origine.
    Si Etienne a des amis journalistes, il ne parle que très rarement à la presse et jamais en «off». La «clause de silence», obligatoire sur les contrats d'embauche des employés du Vatican est encore plus exigente pour le personnel du palais apostolique. Pourtant, tout se sait toujours.
    Il suffit de prendre son temps.
    Et de savoir entendre...

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    sylvie.france
    Post: 306
    Registrato il: 26/08/2005
    Utente Senior
    00 11/03/2006 01:53
    www.nfonline.ch/live/news/detailnews.php3?news=2149



    je n'ai pas trouvé l'interview ; dommage [SM=g27819]
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    sylvie.france
    Post: 355
    Registrato il: 26/08/2005
    Utente Senior
    00 30/03/2006 23:05
    MERVEILLEUSE GARDE SUISSE
    La Garde Suisse à travers 5 siècles : exposition jusqu’au 30 juillet
    « La Garde Suisse Pontificale. 500 ans de vie et d'histoire ».

    ROME, Mercredi 29 mars 2006 (ZENIT.org) – Une exposition sur la Garde Suisse à travers 5 siècles a été inaugurée aujourd’hui dans le bras gauche de la colonnade du Bernin, le « bras de Charlemagne » : elle est visible jusqu’au 30 juillet dans le cadre du jubilé de la Garde (cf. www.gardesuisse.org). Elle s’intitule : « La Garde Suisse Pontificale. 500 ans de vie et d'histoire ».

    L'exposition est organisée par le Commandement de la Garde Suisse Pontificale et elle est placée sous le patronage de Mgr Mauro Piacenza, président de la commission pontificale pour les Biens culturels de l'Eglise, et de différentes institutions culturelles suisses.

    On y découvre peintures, manuscrits, uniformes, armes, cuirasses, ayant marqué ce demi millénaire d’existence de la Garde suisse pontificale, depuis sa création par Jules II de la Rovere.

    Le premier contingent est en effet arrivé à Rome le 22 janvier 1506. Il y a été salué et béni par le pape depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre. C’est le plus ancien corps armé encore en fonction.

    L’exposition retrace en particulier ce jour tragique du 6 mai
    1527 lorsque, lors du sac de Rome par les lansquenets de Charles Quint, 147 gardes suisses ont trouvé la mort en protégeant la fuite du pape Clément VII qui a ainsi eu le temps de se réfugier au Château Saint-Ange, en utilisant le « passetto », le passage fortifié, long de 750 mètres, qui relie les murs du Vatican au château.

    Les troupes impériales commandées par le Connétable de Bourbon, avaient été envoyées punir Clément VII de son alliance avec la France.

    Le tableau représentant le « Sacrifice de la Garde Suisse », peint en 1927 par Giuseppe Rivaroli, accumule cependant les erreurs iconographiques, ce qui ne le rend pas inintéressant. Par exemple, il représente les Gardes dans l'uniforme actuel, qui ne fut dessiné qu’en… 1915, sur la base de modèles de la Renaissance, mais qui ne sont pas ceux de la Garde en 1527.

    Mais, comme Pie X le disait : « Notre canon doit demeurer à sa place : à la cave, parce que ce n’est pas par des canons que l’on défend le Vatican ».

    Mgr Mauro Piacenza, dit pour sa part au micro de radio Vatican : « Les hallebardes sont des éléments représentatifs, mais ce qui est important, c’est la spiritualité qu’il y a derrière : la lutte contre le mal-, la paix ».

    La devise de la garde est « Honneur et fidélité », et le commandant Elmar Mäder fait observer : « Nous sommes des témoins de l’histoire. Nous ne sommes pas les acteurs sur la scène de l’histoire, mais à côté du Saint-Père ».

    Pour la première fois, l’exposition présente au public des pièces et des documents provenant de plusieurs musées et institutions permettant d'illustrer l'histoire de la Garde.

    Elle présente la lettre du pape Jules II a écrit aux Confédérés Suisses en 1505 : il avait chargé Peter von Hertenstein de recruter 200 hommes pour sa garde personnelle et celle des palais pontificaux.

    On découvre aussi les drapeaux que le pape offert aux Confédérés en signe de reconnaissance pour l'arrivée de ses soldats.

    Mais on peut aussi y découvrir le casque et la cuirasse de Charles-Quint et l'épée de Jules II.

    L’exposition propose également des miniatures et des peintures représentant les Suisses au service des papes, comme ces tableaux de la fête au Capitole pour l'intronisation d'Alexandre VII , Pie IX en sedia gestatoria, la « machine » du Bernin pour la fête des 40 heures au Vatican.

    La section numismatique de l'exposition propose la médaille commémorative réalisée par Benvenuto Cellini pour la Paix de Cambrai, ou l'Ecce Homo au nom de Clément VII.

    La section des portraits s'ouvre par celui de Clément VII par Sebastiano del Piombo (habituellement au « Kunsthistorisches Museum » de Vienne).

    Elle comprend le triptyque de l'appartement papal volé durant le sac du palais. Conservé dans le « trésor » de la cathédrale de Cagliari, il revient ainsi à Rome pour la première fois depuis cinq siècles.

    Pour la première fois aussi, l'Armurerie et les Archives de la Garde Suisse exposent les portraits de tous le Commandants, des uniformes, armures et armes, tant de parade que de service.

    On note la présence des grandes épées flammées de 1584, qui encadraient la sedia gestatoria dans les grandes processions papales jusqu'à Paul VI.
    ZF06032906



    photos : www.catholicpressphoto.com/servizi/2006-03-28-conferenza-stampa-gv/def...


    photos : www.catholicpressphoto.com/servizi/2006-03-29-mostra/def...
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    beatrice.France
    Post: 479
    Registrato il: 16/09/2005
    Utente Senior
    00 11/04/2006 08:06
    Le père Giertych, nouveau théologien personnel du Pape


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    sylvie.france
    Post: 485
    Registrato il: 26/08/2005
    Utente Senior
    00 02/05/2006 17:54



    photos : www.catholicpressphoto.com/servizi/2006-04-28-acquapendente/p...

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    sylvie.france
    Post: 513
    Registrato il: 26/08/2005
    Utente Senior
    00 14/05/2006 02:19
    Le beau Rénato
    [SM=g27836]

    [SM=g27822]
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    sylvie.france
    Post: 515
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    00 14/05/2006 03:01
    quand on aime on ne compte pas ....
    Pour mon plaisir personnel ...... [SM=x40800] [SM=g27822] [SM=g27822] [SM=g27822]






    vidéo ici : www.cancaonova.com/portal/canais/entrevista/entrevistas.ph... ---11 08 2004---

    [Modificato da sylvie.france 14/05/2006 3.09]

  • SimplyMe
    00 14/05/2006 16:31
    Re: quand on aime on ne compte pas ....

    Scritto da: sylvie.france 14/05/2006 3.01
    Pour mon plaisir personnel ...... [SM=x40800] [SM=g27822] [SM=g27822] [SM=g27822]



    C'est vrai, quand on aime on ne compte pas, meme s'il a perdu son calme deux fois lors du JMJ à Cologne : la prémière fois contre un responsable de la sécurité pour laisser un journaliste s'approcher trop près du Saint Père et la deuxième, quand l'audience privée donné au Saint Père par le Président de l'Allemagne, avait duré plus longue que prévue,
    il a trouvé la porte de la salle d'audience verrouillée sans qu'il pouvait intervenir.

    Oui, malgré tout ça, moi, je l'aime bien aussi. [SM=g27823]
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    sylvie.france
    Post: 535
    Registrato il: 26/08/2005
    Utente Senior
    00 19/05/2006 18:43
    société de consommation
    argent.canoe.com/lca/chroniques/wallstreetjournal/archives/2006/05/20060519-111...


    Jésus Inc.
    Placement de produits… divin
    Mise en ligne 19/05/2006 11h10


    Le pape Benoît XVI attire de nouveaux disciples: les sociétés souhaitant intégrer leurs marques mondiales à l’entourage pontifical.

    Depuis son élection l’an dernier, le pape a été aperçu portant des lunettes de soleil Serengeti et des chaussures de marche Geox marron. Il possède un baladeur iPod d’Apple, d’une blancheur immaculée gravé en son nom, et a récemment soulevé un vif intérêt en revêtant d’élégants mocassins rouges semblant arborer la griffe Prada.

    La pléthore de grands labels qui se sont immiscés dans l’entourage papal est l’une des étranges conséquences découlant de cette transition pontificale tant attendue. L’élection de Benoît XVI à la direction du Vatican représente une occasion exceptionnelle pour le secteur de la commercialisation, mais pose parallèlement un dilemme éthique.

    À titre de leader moral et spirituel de plus de un milliard de Catholiques, le pape ne recherche ni n’accepte aucune aide financière en échange de son appui aux entreprises, ce qui pose un défi de taille aux spécialistes en marketing.

    Les entreprises n’ont d’autre choix que d’espérer que le souverain pontife privilégie un jour l’un des produits qu’elles lui ont gracieusement offerts: les sociétés pourront alors mentionner avec délicatesse cet appui pontifical qui tient de la chance. Quoi qu’il en soit, le théologien âgé de 79 ans ouvre une nouvelle frontière à la commercialisation, soit la chance inouïe d’être associé au pape.

    Papamobile
    Les constructeurs automobiles s’avèrent les militants les plus actifs.

    En prévision des voyages de Benoît XVI en Espagne, en Pologne et en Turquie, Volkswagen AG et BMW AG se bousculent pour détrôner Mercedes, propriété de DaimlerChrysler AG, comme fabricant du prochain véhicule papal — voiture dotée d’une cage vitrée pare-balles qui est sans contredit le véhicule utilitaire sport le plus visible de la planète.

    Mercedes Benz fournit des voitures aux souverains pontifes depuis les années 1930, et a construit trois papamobiles au cours des années. La firme allemande a fait don au Vatican du véhicule papal actuel — un ML 430 blindé — en 2002, et le porte-parole de l’entreprise Joerg Zwilling a souligné que Benoît XVI n’avait pas l’intention pour l’instant de le remplacer.

    Un haut fonctionnaire du Vatican, qui a préféré garder l’anonymat, indique que le pape est conscient du fait que les constructeurs automobiles souhaitent obtenir le patronage du Saint-Siège, ce qui rend la question des plus délicates. Mais pour tous les autres biens de la terre, le choix de Benoît XVI est «totalement arbitraire».

    «Il sait qu’il attire l’attention, mais rit, règle générale, du caractère absurde de la situation, dit le représentant. Le pape ne porte ni cravate ni veston, arbore les mêmes lunettes qu’au temps où il était cardinal et manie toujours le même stylo.»

    Chaussures
    Vu le nombre restreint d’accessoires qu’il utilise, les marques redoublent d’ardeur pour s’immiscer dans son entourage.

    Peu de temps après son élection en avril 2005, les représentants de Geox ont tenté de tirer parti des relations qu’ils entretiennent avec le porte-parole du pape Joaquin Navarro-Valls.

    M. Navarro-Valls est un ami personnel du fondateur de Geox, Mario Moretti Polegato, et siège au comité d’éthique du fabricant de chaussures. Geox a remis à M. Navarro-Valls plusieurs paires de mocassins Geox Uomo Light – dotés du fameux système d’aération de la marque – à titre de présent pour le pape Benoît XVI.

    Lorsque le pape a porté les chaussures, Geox n’a pas voulu publiciser l’événement à grands coups de pubs et de communiqués. L’entreprise s’est toutefois montrée ravie lorsque la nouvelle s’est tout de même répandue.

    «Si le pape privilégie notre produit, c’est qu’il est efficace. Le Saint-Père déambule dans la foule sous un soleil de plomb pendant de longues heures, vêtu de sa lourde soutane papale. Il risque donc de transpirer abondamment, dit Eros Scattolin, porte-parole de Geox. Quel meilleur témoignage pourrions-nous espérer?»

    Et Bushnell Performance Optics a été favorisée l’an dernier lorsqu’une photographie du pape Benoît XVI, portant une paire de lunettes de soleil Serengeti, a été publiée. Bushnell, qui fabrique ces articles de lunetterie, a évité de promouvoir l’affaire et n’a transmis aucun communiqué. Un porte-parole signale toutefois que l’événement a eu un impact positif auprès des détaillants.

    «Notre représentant se pointe, et le détaillant lui dit: 'Mon dieu! C’est bien le pape que j’ai vu portant des Serengeti? Montrez-moi vite ce style!», dit Phil Gyori, vice-président du marketing chez Bushnell.

    Apple s’est refusée à tout commentaire concernant le minuscule iPod nano d’Apple que Benoît XVI a reçu de la part des employés de Radio-Vatican lors du 75e anniversaire de la station. Les techniciens ont commandé le baladeur, arborant l’inscription «À Sa Sainteté, Benoît XVI», et y ont téléchargé la programmation de Radio-Vatican.

    Les vendeurs d’Apple, tel Macworld, se sont empressés de claironner l’événement, pimentant leurs sites Web d’articles relatant cette affaire.

    Mocassins rouges
    Et l’événement papal le plus médiatisé semble être le résultat «d’une erreur sur la personne».

    Ces derniers mois, de nombreux médias ont surnommé Benoît XVI le «pape Prada», rapportant que les mocassins rouges que chaussait le Saint-Père portaient la signature de la griffe italienne.

    Le haut fonctionnaire du Vatican souligne que ces chaussures ont été confectionnées par le cordonnier du pape. Prada n’a ni confirmé ni infirmé les propos des médias, laissant le champ libre aux spéculations.
  • SimplyMe
    00 20/05/2006 22:45
    Nomination - Préfet de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples
    Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 20.05.2006 - BENOÎT XVI



    Le cardinal indien Ivan Dias a été nommé samedi par le pape Benoît XVI préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, a annoncé un communiqué du Vatican.

    Agé de 70 ans, archevêque de Bombay (ouest de l'Inde), le cardinal Dias succède à cette charge au cardinal italien Crescenzio Sepe, 62 ans, nommé samedi archevêque de Naples, sa ville d'origine.

    Ivan Dias a été fait cardinal par Jean Paul II, lors du consistoire du 21 février 2001. Ordonné prêtre en 1958 à Bombay, il a été nommé archevêque en 1996.

    La Pape Benoît XVI a nommé Préfet de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples le Card. Ivan Dias, Archevêque de Bombay (Inde).

    Le Cardinal Ivan Dias

    Le Cardinal Ivan Dias, Archevêque de Bombay (Inde), est né à Mumbai le 14 avril 1936. Il a été ordonné prêtre à Bombay le 8 décembre 1958.

    Il a étudié à l'Académie Pontificale Ecclésiastique de Rome (1961-1964). Il a passé sa licence en Droit Canonique en 1964 à l'Université Pontificale du Latran à Rome.

    En 1964 il a travaillé prés du Secrétariat d'État pour préparer la visite de Pape Jean-Paul II à Bombay à l'occasion du Congrès Eucharistique International.

    Entre 1965 et 1973 il a été Secrétaire prés des Nonciatures Apostoliques au Danemark, en Suède, Norvège, Islande, Finlande, Indonésie, Madagascar, Île de la Réunion, Îles Comores, Mauritanie.

    Entre 1973 et 1982 il a été Chefs de Section prés du Secrétariat d'État pour l'Union soviétique, les États Baltes, Biélorussie, Ukraine, Pologne, Bulgarie, Chine, Vietnam, Laos, Cambodge, Afrique du Sud, Namibie, Lesotho, Swaziland, Zimbabwe, Éthiopie, Rwanda, Burundi, Ouganda, Zambie, Kenya, Tanzanie. Il jouit d'un long parcours de diplomate pour le Vatican et parle 16 langues.

    Le 8 mai 1982 a été nommé Archevêque titulaire de Rusubisir et pro-Messager Apostolique au Ghana, Togo et Bénin (1982- 1987). Le 19 juin de la même année a reçu les ordination épiscopale dans la Basilique de Saint-Pierre. Entre 1987 et 1991 il a été Nonce Apostolique Apostolique en Corée du Sud. De 1991 al 1997 Nonce Apostolique en Albanie.

    Le 8 novembre 1996 a été nommé Archevêque de Bombay et le 13 Mars 2000 il a pris possession de son diocèse.

    Il a été Président Délégué au 10ª Assemblée général ordinaire du Synode des Évêques (octobre 2001)

    Il a été créé Cardinal lors du Consistoire du 21 février 2001, de Giovanni Paolo II.

    Il est Membre des Congrégations : pour la Doctrine de la Foi ; pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements ; pour l'Éducation Catholique ; des Conseils Pontificaux : de la Culture ; pour les Laïques ; de la Commission Pontificale pour les Biens culturels de l'Église ; de la Préfecture pour les Affaires Economiques du Saint-Siège; de Conseil des Cardinaux pour l'étude des problèmes d'organisation et économie du Saint-Siège.


    Il réunit toutes les qualités attendues d'un prochain pape non européen : il vient d'un continent dont Jean Paul II a dit, en novembre 1999, qu'il serait celui du "troisième millénaire" du christianisme et il a une expérience ancienne et concrète du gouvernement de l'Eglise.

    Prêtre depuis 1958, Ivan Dias entre jeune dans la carrière diplomatique. Il est nonce en Afrique et surtout dans l'Albanie postcommuniste. Il est alors proche de Mère Teresa de Calcutta et de Jean Paul II. Il rétablit une vie d'Eglise normale dans une Albanie où la foi avait été éradiquée par le dictateur Enver Hodja et il entretient de bons rapports avec l'Eglise orthodoxe.

    Le pape Jean-Paul II le nomme en 1996 archevêque de Bombay, où il s'impose comme le porte-parole de la minorité chrétienne (3 % de la population), parfois agressée par les nationalistes hindous. A Bombay, Ivan Dias vit plutôt pauvrement.

    La Congrégation pour l'évangélisation des peuples est une structure cruciale pour le Vatican, qui gère près de 40% des diocèses de l'Eglise catholique.

    Plus d'un millier de circonscriptions ecclésiastiques dépendent de cette congrégation, dont près de 500 en Afrique, environ 450 en Asie, 85 en Amérique et 14 en Europe.

    La congrégation gère également 42.000 écoles, 1.600 hôpitaux, 6.000 dispensaires et 780 léproseries à travers le monde.

    Le Saint Père Benoît XVI a simultanement accepté la démission de l'archevêque métropolitain de Naples (Italie), présentée par le Card. Michel Giordano, conformément au can. 401 § 1 du Code de Droit Canonique. Le pape Benoît XVI a nommé en remplacement comme archevêque de Naples le Card. Crescenzio Sepe, jusqu'à présent Préfet de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples.


    Le Card. Crescenzio Sepe

    Le cardinal Crescenzio Sepe est né à Carnaro, province de Caserta et diocèse d’Aversa, en 1943. En 1967, à la fin de ses études de Théologie au Grand Séminaire pontifical romain, il a été ordonné prêtre. Il a ensuite obtenu sa laurea en Théologie et sa licence en droit canon à l’Université pontificale du Latran et sa laurea en philosophie à l’Université La Sapienza de Rome.

    Après avoir terminé ses cours à l’Académie pontificale ecclésiastique, il est entré en 1972 dans le service diplomatique du Saint-Siège et a passé trois ans à la Représentation pontificale au Brésil. En 1975, l’archevêque Giovanni Benelli, alors substitut, l’a appelé à la Secrétairerie d’État où il a travaillé d’abord dans la section internationale, suivant en particulier les organismes internationaux comme l’Unesco dont le siège est à Paris, puis au Bureau Information et documentation .

    En 1987, il a été nommé assesseur pour les Affaires générales. En 1992, Jean Paul II l’a nommé archevêque et secrétaire de la Congrégation pour le Clergé. En 1997, il a été nommé secrétaire général du Comité et du Conseil de présidence du Grand Jubilé de l’an 2000. Il a donc suivi personnellement la préparation et l’organisation de l’Année Sainte.

    Créé cardinal en février 2001, il a été nommé en avril suivant préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples. Le cardinal Sepe est membre de la Congrégation pour le Clergé et de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi; membre encore des Conseils pontificaux pour le Dialogue interreligieux, des Communications sociales, pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens, pour les Textes législatifs, de la Commission pour l'Amérique Latine.


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    sylvie.france
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    00 22/05/2006 23:44
    contrefaçon
    fr.news.yahoo.com/22052006/202/mefiez-vous-des-faux-organistes-du-p...

    lundi 22 mai 2006, 16h37
    Méfiez-vous des faux organistes du pape


    CITE DU VATICAN (AFP) - La lutte contre la contrefaçon a atteint à son tour le Vatican, où le cardinal Francesco Marchisano, archiprêtre de la Basilique Saint-Pierre de Rome, a lancé une mise en garde contre les personnes se prétendant "organistes du pape Benoît XVI".

    Il n'y a qu'un organiste officiel au Vatican, l'Américain James Edward Goettsche, titulaire depuis 1989 des orgues de Saint-Pierre et seul habilité à jouer pendant les principales cérémonies religieuses dans cette basilique.

    "Toute autre personne se réclamant du même titre et des mêmes mérites est un imposteur", écrit Mgr Marchisano dans une lettre adressée lundi à tous les organisateurs de concerts d'orgues dans le monde et citée par l'agence de presse italienne ANSA.

    Cette mise en garde inédite parait viser un jeune musicien italien, Massimiliano Muzzi, qui prépare une tournée aux Etats-Unis, en Allemagne et en Nouvelle Zélande en se présentant comme "l'organiste du pape Benoît XVI". Selon le Vatican, c'est à tort que le jeune italien se prévaut de ce titre pour promouvoir sa carrière internationale.

    Quant à l'organiste officiel et titulaire il n'a pas exclu d'avoir "recours à une action en justice" si la mise au point de Mgr Marchisano ne suffisait pas à le rétablir dans ses droits.
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    beatrice.France
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    00 19/06/2006 22:28
    Joaquin Navarro Vals
    Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège désire quitter sa charge




    Suite de l'aricle ici:
    http://eucharistiemisericor.free.fr
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    sylvie.france
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    00 01/07/2006 03:25
    VOLVO
    automobile.nouvelobs.com/mag/breves/breve.asp?N=3458

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    sylvie.france
    Post: 644
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    00 03/07/2006 20:55
    VOLVO (suite)
    www.motorlegend.com/actualite-automobile/une-volvo-pour-le-pape-1...



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    sylvie.france
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    00 05/07/2006 02:37
    Un "gouvernement" unique au monde
    LE MONDE | 03.07.06 | 13h46

    Saint-Siège. C'est le "gouvernement" de l'Eglise. Son chef en est le pape, assisté par la Curie (secrétairerie d'Etat, congrégations, tribunaux, etc.) Si l'Eglise n'est plus une puissance temporelle depuis 1870 (conquête des Etats pontificaux par les partisans de l'unité italienne), le Saint-Siège est reconnu comme un sujet de droit international. Il a des relations diplomatiques avec 177 pays. Les ambassadeurs étrangers sont nommés "près le Saint-Siège".


    Cité du Vatican.
    Le Vatican est un Etat souverain (44 hectares, le plus petit au monde), dont la raison d'être est d'assurer une indépendance au Saint-Siège. Cet Etat est né avec les accords du Latran de 1929, signés entre le pape Pie XI et Mussolini, qui mettait fin à la "question romaine". L'administration de la Cité est assurée par le "Governorat".

    Concordat. C'est un traité passé entre le Saint-Siège et un Etat étranger. Le Concordat de 1801 entre Pie VII et Napoléon a réorganisé l'Eglise de France post-révolutionnaire et est resté en vigueur jusqu'à la loi de séparation entre l'Eglise et l'Etat de 1905.

    Concile. Assemblée de tous les évêques du monde (4 500), convoquée et présidée par le pape, le concile est la plus haute autorité dans l'Eglise. Les derniers sont les conciles de Trente (1545-1563), Vatican I (1870) et Vatican II (1962-1965).

    Dicastère. Du mot grec dikasterion (tribunal). Ce terme désigne les "ministères" qui composent le "gouvernement" de l'Eglise (congrégations, conseils pontificaux, tribunaux, etc.).

    Sacré Collège. C'est le "Sénat" de l'Eglise. Il rassemble les cardinaux, "conseillers" du pape. Les cardinaux sont aujourd'hui 178, dont un "plafond" de 120 âgés de moins de 80 ans qui, depuis 1975, sont les seuls à pouvoir élire un pape en cas de conclave.

    Consistoire. Réunion des cardinaux autour du pape. Le dernier consistoire remonte à février 2006 : l'ordre du jour comportait la réintégration des catholiques traditionalistes. Ce nom est également donné à la cérémonie de "création" de nouveaux cardinaux.

    Synode. Assemblée consultative créée par Paul VI après Vatican II, le synode réunit les évêques délégués des conférences nationales. Il siège à titre "ordinaire" sur des questions générales (en octobre 2005 sur le sacrement de l'eucharistie), à titre "extraordinaire" (en 1985, bilan de l'application du concile) ou continental (sur l'Afrique en 2008).


    Henri Tincq
    Article paru dans l'édition du 04.07.06
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    sylvie.france
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    00 11/07/2006 17:46
    sniiiif ! aurevoir gentil Joaquin ....
    NOUVEAU DIRECTEUR DE LA SALLE-DE-PRESSE

    CITE DU VATICAN, 11 JUI 2006 (VIS). Le Saint-Père a nommé ce midi le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Récemment nommé Directeur général de Radio Vatican, et assumant aussi la direction du Centre vatican de télévision, le P.Lombardi est né en 1942 à Saluzzo (Italie) et a été ordonné prêtre en 1972.

    Ayant accepté la renonciation de M.Joaquín Navarro-Valls à cette fonction, Benoît XVI l'a remercié pour un service long et généreux. Né en 1936 à Cartagena (Espagne), Joaquín Navarro-Valls était Directeur de la Salle-de-Presse depuis 1984.

    Voici la lettre adressée par son successeur aux journalistes accrédités près cet office du Saint-Siège:

    "Chers amis et collègues, m'apprêtant à assumer mes nouvelles responsabilités à la tête de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, je tiens naturellement à remercier le Saint-Père et nos supérieurs pour la confiance dont ils me témoignent. Mais je veux aussi exprimer à chacun de vous ma sympathie, qui s'étend à toute la profession de l'information que je suis aussi appelé à servir".

    "Comme vous, je travaille afin que l'activité du Pape et de l'Eglise soit accessible et comprise de manière correcte et objective".

    "Dans ce domaine, M.Navarro-Valls a accompli son long service avec un exceptionnel professionnalisme, avec intelligence et esprit de sacrifice. Nous lui en sommes tous reconnaissants et continuons de compter sur son amitié".

    "Si je n'est pas la prétention de l'imiter, soyez assurés de ma disponibilité, dans la limite des forces et capacités que je consacrerai au service du Saint-Père. Vous et moi savons pouvoir compter sur la totale collaboration du personnel de la Salle-de-Presse, et tout particulièrement sur l'ami Ciro Benedettini, qui en est le Vice-directeur".

    "Je sollicite la bienveillance de chacun de vous, en vue de rendre plus fructueux le bout de chemin que nous allons faire ensemble".

    "Tous ces sentiments, je les confie au Seigneur, en cette fête de saint Benoît où je reçois cette charge, peut-être pas tout à fait par hasard, Cordialement vôtre".

    Pour sa part, M.Navarro-Valls a diffusé la déclaration suivante: "Je suis extrêmement reconnaissant au Saint-Père d'avoir accepté de me relever de mes fonctions de Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, ainsi que je l'avais plusieurs fois exprimé après tant d'années de service".

    "Je suis conscient d'avoir reçu durant tout ce temps beaucoup plus que je n'ai pu donner, et probablement plus encore de ce que je suis aujourd'hui en mesure de comprendre".

    OP/DIRECTEUR/LOMBARDI:NAVARRO-VALLS VIS 060711 (410)








    [SM=g27813]
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    sylvie.france
    Post: 744
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    Utente Senior
    00 09/08/2006 00:49
    GEORG
    Un superbe article, comme toujours de :

    eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0808062_se...




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    beatrice.France
    Post: 782
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    Utente Senior
    00 05/09/2006 20:24
    Interview de Georg Gaenswein à radio Vatican
    Eh oui, ce n'est plus un scoop... mais cela reste totalement d'actualité. Teresa a traduit ce texte en anglais, et j'ai traduit sa traduction seulement maintenant en français.
    Georg G. est manifestement quelqu'un de très attachant!!

    Celui qui se tient aux côtés du pape

    Mgr Gaenswein, vous vivez et travaillez aux côtés du Pape. Que pouvez vous nous dire de votre routine quotidienne? Quelles sont les décisions qu'il vous abandonne, et quelles sont celles qui nécessitent d'être approfondies?
    La routine quotidienne du Pape est connue, en général, mais certains éléments ne sont pas rendus publics.
    Pour résumer: la messe ensemble, à 7h; le bréviaire; méditation; une pause devant le Seigneur. Nous prenons le petit-déjeuner ensemble. Puis ma journée de travail commence, avec la préparation de la correspondance, la consultation des courriers officiels, qui est chaque jour très volumineux. Puis je discute de certaines choses avec le Saint-Père, après quoi, je l'accompagne vers midi aux audiences, qui se déroulet au second étage du palais apostolique.
    Ensuite, nous déjeunons ensemble, puis faisons une courte promenade, puis nous faisons une sieste. Seconde partie de la journée: je consulte le courrier nouvellement arrivé, de manière à apporter les choses les plus importantes au saint-Père - pour qu'il signe, étudie, ou approuve.
    Evidemment, une grande partie de ce qui arrive au saint-Père ne pourra pas nécessairement être vu par lui. Il y a des choses qui sont de seconde, troisième ou quatrième importance. On ne peut pas l'innonder d'une masse monstrueuse de lettres, documents, etc., afin qu'il puisse accomplir ce qui doit réellement être fait avec le calme nécessaire.

    En tant que secrétaire privé du Pape, vous occupez le poste le plus cofidentiel de l'Eglise catholique. Que représente pour vous cette situation-clé?
    Avant tout, bien sûr, c'est pour moi le signe que le Saint-Père me fait confiance, et donc, je m'efforce, dans tout ce que je fais, dis ou ne dis pas, d'être digne de cette confiance. Et j'essaie de faire ce que j'ai à faire de telle sorte que ma conscience reste claire. Après un an et trois mois, notre intimité (capacité à travailler ensemble) a grandi.

    Quelle influence l'éducation donnée par vos parents a-t'elle eu sur votre carrière?
    Mes racines sont avec mes parents, et dès ma plus tendre enfance, dès mes premières expériences de la foi, l'exemple quotidien -pas tellement avec les mots, mais le simple exemple de tous les jours de ce qu'ils représentaient, fut pour moi une aide puissante, que j'ai toujours devant les yeux aujourd'hui, et dont je je suis très reconnaissant.

    Quels souvenirs de votre jeunesse sont devenus particulièrement importants, plus tard, pour vous, et peuvent vous avoir façonné?
    J'ai grandi dans un petit village du sud de la Forêt Noire -qui ressemble à n'importe quel petit village. Nous étions une famille pleine d'entrain. J'avais beaucoup de camarades, d'amis. Bien sûr, nous pratiquions le sport -le football était ce que je préférais. Je faisais aussi partie d'une chorale, et je jouais de la clarinette.Nous avons fait plein de choses, ensemble. J'ai donc beaucoup de souvenirs d'une enfance parfois "polissonne", qui m'a toujours apporté beaucoup de joies.

    Quels sont les traits de caractère qui se sont révélés décisifs pour votre carrière?
    Je vais commencer par les points négatifs. Je suis quelqu'un qui, malheureusement, n'a pas beaucoup de patience, je dois faire un effort pour être patient, je prends sur moi. Mais ce que je considère comme positif, c'est ma détermination, on peut compter sur moi, je suis sincère, direct. Ce sont ces traits qui ont imprimé à ma vie ses lignes directrices.

    Vous avez travaillé avec l'un des plus grands théologiens au monde, et vous le connaissez depuis onze ans. Quelle différence y-a-t'il entre le Préfet pour la Doctrine de la Foi, et le Pape?
    Même avec du recul, je ne vois pas de différence entre la personnalité du Cardinal Préfet, et Benoît XVI. Evidemment, la position peut changer une personne de différentes façons, mais sa personnalité, sa gentillesse, son rayonnement (aura) sont exactement comme avant.
    Vous arrive-t'il d'éprouvez quelqe chose comme du trac, lorsque vous vous tenez aux côtés du Saint-Père?
    Evidemment, cela m'arrive. Mais il est également vrai que notre proximité quotidienne, notre travail quotidien ensemble, rendent possibles une certaine familiarité. Mais il y a toujours des situations où je sens mon coeur battre plus vite!

    Quand vous regardez derrière vous après un an du pontificat de Benoît XVI, quest-ce qui resort?
    Certainement le fait que le Saint-Père, dans ses paroles et dans ses actes, dans tout son comportement, s'efforce de démontrer que la foi apporte la joie de vivre, et que, pour la vie, cette joie est son signe le plus important, et donc, ceci court comme un fil conducteur dans tout ce qu'il dit et fait, dans tout ce qu'on perçoit de lui, que l'on tire de lui.; et il veut que cette joie dans la foi soit contagieuse!

    Avez-vous été surpris par le thème de l'amour, qu'il a choisi pour sa première encyclique?
    Pas particulièrement. Cette première encyclique a rencontré un très très grand écho partout. Je pense que quiconque connaît le Pape Benoît en tant que théologien n'a pas pu être surpris qu'il ait choisi ce thème, et qu'il l'ait exprimé et traité de cette façon dans son encyclique.

    Mgr Gaenswein, Je suis sûr que vous êtes au courant que, aux yeux du public, vous êtes le "beau Georg". Comment réagissez-vous à cela?
    La presse italienne a commencé à écrire à mon sujet de cette façon flatteuse. Au début, j'étais surpris, et même un peu irrité. Je n'arrivais pas à me décider - Dois-je me contenter de l'ignorer? Dois-je en prendre note? Dois-je réagir? J'ai donc décidé de l'ignorer, et, avec le temps, je m'y suis habitué. En même temps, je pense qu'il se sont intéressés pas uniquement à la coquille, mais aussi un petit peu à ce qu'il y avait dedans.

    Ils disent que, lorsque vous étiez étudiant, toutes les filles vous tournaient autour. La réciproque était-elle vraie?
    Oh oui, mes sens sont sains, et si vos sens sont sains, vous vous en servez. Je n'ai jamais eu de probblème avec le sexe dit "faible", et j'ai toujours eu avec les femmes, encore aujourd'hui, un rapport très serein et très naturel. Bien sûr, lorsque j'étais jeune, il y avait des filles que je préférais aux autres.

    Aussi pieux qu'il est instruit - c'est l'une des choses que l'on a dit de vous. Est-ce pour cela que le Pape vous a choisi pour travailler avec lui?
    Piété et éducation, piété et théologie -ces choses vont ensemble, ceci est un fait consacré par la tradition. Je suis heureux que l'on me considère comme pieux et instruit. J'espère que la piété et l'éducation resteront, dureront, et qu'elles seront bien nourries.

    Equité, intelligence, courage, modération -laquelle de ces vertus-cardinales décrit le mieux votre personnalité, selon vous?
    Il est toujours difficile de faire un choix parmi les quatre vertus que vous venez de citer, mais si vous voulez que je le fasse maintenant, je choisirai la modération.

    Avec votre liberté qui se trouve en ce moment étroitement limitée, à quoi ne voulez-vous pas renoncer?
    Ce qui me manquait depuis plus d'un an, c'était de ne pas pouvoir m'entraîner, faire du sport, mais à présent, je m'y suis remis. Même si c'est à un degré moindre qu'avant. Que je voudrais maintenir ainsi. De temps en temps, je vais à la montagne. Voilà ce à quoi je n'aimerais pas renoncer.

    Plus proche collaborateur du Pape; l'homme qui l'accompagne à chaque heure, chaque jour, dans chaque sortie. Mais aussi, et ce n'est pas le moindre, un prêtre. Selon vous, quel est le premier devoir d'un prêtre aujourd'hui?
    Aujourd'hui, hier, demain -la chose la plus importante qu'il fait est ce qui lui est imposé par son ordination. Etre un prêtre, cela signifie célébrer l'Eucharistie, administrer les Sacrements, et vivre comme un prêtre doit le faire. Avec le recul, il y a beaucoup de chemins pour réaliser sa vocation de prêtre, et l'un d'eux est celui que j'emprunte, ce que j'essaie de faire de tout mon coeur et de toutes mes forces.

    Vous vivez au coeur de l'Eglise catholique. Combien de fois vous demandez-vous "Que dirait Jésus?"
    Dans mon examen de conscience quotidien, le soir, j'essaie d'approfondir les choses que j'ai rencontrées dans la journée. Quelquefois, même pour les décisions les plus simples, je m'interroge: Ai-je raison? Est-ce cela ce qui est juste aux yeux du Seigneur? Ou bien dois-je me corriger?Bien sûr, tout cela est remis en ordre lors de mes confessions régulières.

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